La Curée, Émile Zola, première partie

Au retour, dans l’encombrement des voitures qui rentraient par le bord du lac, la calèche dut marcher au pas. Un moment, l’embarras devint tel, qu’il lui fallut même s’arrêter.
Le soleil se couchait dans un ciel d’octobre, d’un gris clair, strié à l’horizon de minces nuages. Un dernier rayon, qui tombait des massifs lointains de la cascade, enfilait la chaussée, baignant d’une lumière rousse et pâlie la longue suite des voitures devenues immobiles. […] Seuls, les chevaux, un superbe attelage bai, soufflaient d’impatience.
— Tiens, dit Maxime, Laure d’Aurigny, là-bas, dans ce coupé… Vois donc, Renée.
Renée se souleva légèrement, cligna les yeux, avec cette moue exquise que lui faisait faire la faiblesse de sa vue.
— Je la croyais en fuite, dit-elle… Elle a changé la couleur de ses cheveux, n’est-ce pas ?

— Oui, reprit Maxime en riant, son nouvel amant déteste le rouge.
ZOLA, Émile, La Curée, Paris, G. Charpentier et E. Fasquelle, 1895 (p. 1).

1. Imaginer et écrire la suite de la conversation entre Maxime et Renée sur Laure d’Aurigny et son amant. Le dialogue doit faire entre 5 et 10 lignes. 5 points

2. Réécrire la suite imaginée du dialogue au discours indirect.



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